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Vacheron Constantin à cœur ouvert

Les collections Vacheron Constantin de l’année démontrent toute la maîtrise de la manufacture dans l’art du squelettage et de l’ajourage avec un degré de finition aussi précieux que rare. Rencontre avec Juan-Carlos Torres, CEO de la Maison.
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    Juan-Carlos Torres, CEO Vacheron-Constantin
    Juan-Carlos Torres, CEO Vacheron-Constantin
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    Malte tourbillon squelette
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    Patrimony Traditionelle tourbillon squelette 14 jours
    Patrimony Traditionelle tourbillon squelette 14 jours
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    Collection Métiers d’Art Mécaniques Ajourées
    Collection Métiers d’Art Mécaniques Ajourées
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    Collection Métiers d’Art Fabuleux Ornements
Par : Christophe Roulet
Publié dans : HH Magazine
29.01.2014

Si, l’an dernier, les aficionados de Vacheron Constantin auraient légitimement pu prétendre être restés sur leur faim lors du Salon international de la Haute Horlogerie, plus rien de tel lors de cette édition 2014. La marque offre en effet un festival de savoir-faire qui s’expriment notamment par un travail de squelettage et d’ajourage sur des mouvements maison venant équiper une Malte Tourbillon, une Patrimony Traditionnelle 14 jours ou encore des Métiers d’Art Mécaniques Ajourées, sans oublier ses Métiers d’Art Fabuleux Ornements. En d’autres termes, Vacheron Constantin s’affirme comme une référence de la Haute Horlogerie qui, avec ses quelque 25 000 à 30 000 pièces annuelles, sait ce qu’« exclusivité » veut dire.

Plus de 100 nouveaux collaborateurs par an


« Cette année, nous avons voulu clairement positionner le squelettage des mouvements comme un métier d’art à part entière qui s’exprime sur des pièces à vocation masculine, expose Juan-Carlos Torres, CEO de la Maison. Chez Vacheron Constantin, tous les calibres sont d’ailleurs développés par nos ingénieurs et designers de telle manière qu’un squelettage soit toujours possible. En ce sens, l’offre de cette année, complétée par notre répétition minutes présentée en automne 2013, est particulièrement riche et témoigne d’un travail en profondeur. » Un travail qui semble bien porter ses fruits. « Actuellement, nous avons une bonne réponse économique, poursuit Juan-Carlos Torres. Nous sommes en croissance sur tous les marchés, même en Chine. Le rythme d’ouverture de boutiques va ainsi se poursuivre. Après les sept nouvelles implantations réalisées l’an dernier, nous allons inaugurer en 2014 des points de vente à l’enseigne de la marque au Japon, à Hong Kong, au Brésil et à Miami. »

Pour Vacheron Constantin, pas question toutefois de pousser la production à outrance même si la Maison vient d’inaugurer une nouvelle manufacture de composants au Brassus (vallée de Joux) pour ensuite acquérir la société Aubert Complications, sans oublier l’extension des ateliers sur son site genevois qui vont permettre de multiplier par deux les surfaces de travail. « Cela ne veut pas dire que nous allons doubler la production, rapporte Juan-Carlos Torres. Chez Vacheron Constantin, nous réfléchissons davantage en heures de travail. Or, comme nos pièces se complexifient, cela signifie plus de temps passé sur chaque montre. Cela signifie également que nous devons former des horlogers. Conséquence, la manufacture a embauché quelque 150 personnes en 2012, tout comme en 2013. Ce qui sera le cas aussi en 2014 pour porter nos effectifs à 1 200 collaborateurs en fin d’année. Nos ateliers dédiés aux métiers d’art prennent ainsi de l’ampleur, car nous tenons à développer ces compétences à l’interne, tout en soutenant un réseau d’artisans indépendants, car il est essentiel de maintenir cette expertise dans la région. »

Un tempo de sénateur


Malgré sa taille grossissante, Vacheron Constantin reste toutefois largement en dessous de la demande, ce qui n’est pas forcément un désavantage. Juan-Carlos Torres : « Cela tient principalement au fait que nous devons former tous ces nouveaux collaborateurs. Or cette incorporation prend du temps, car la marque dispose d’une très forte base horlogère. En d’autres termes, la Maison progresse sur un tempo qui varie finalement assez peu. Lorsque le contexte économique est défavorable, nous n’en ressentons que très peu les effets, idem lorsque l’euphorie s’installe. »

L’essentiel pour Vacheron Constantin tient à cette exclusivité intimement liée à la marque. « Paradoxalement, la Maison est aujourd’hui nettement plus exclusive qu’il y a 20 ans, lorsqu’elle ne produisait que 5 000 pièces par an. Cela tient à l’ouverture de nouveaux marchés, synonyme d’une explosion de la demande, explique Juan-Carlos Torres. Et probablement aussi au profil de notre clientèle qui sait reconnaître en Vacheron Constantin une manufacture qui a posé de nombreux jalons dans cette dernière décennie horlogère. En matière de montres classiques avec la Patrimony, dans les métiers d’art avec la série Les Masques, avec la Malte et sa forme tonneau, ou encore dans les complications extra-plates et les garde-temps sur mesure réalisés par notre atelier Les Cabinotiers, la Maison a su imposer sa vision avec des modèles qui aujourd’hui font référence. » Les collections de l’année en sont l’exact prolongement.

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