Richard Mille, lorsque deux passions se rencontrent

Lorsque Richard Mille lance sa première montre en 2001, la RM 001, le succès est immédiat. Alors même qu’il ne produit qu’au compte-goutte, il reçoit très vite des centaines de promesses d’achat. S’inspirant de l’industrie aéronautique et automobile, il va véritablement révolutionner la très haute horlogerie. S’appuyant sur le triptyque « le meilleur de la technique et de l’innovation, une forte dimension artistique et architecturale affirmée au service d’une montre très confortable et le meilleur de la culture de la haute horlogerie », Richard Mille sera le premier à concevoir une platine de mouvement en nanofibres de carbone, à remplacer certains ponts par des tubes en Phynox, à faire des boîtiers en titane ou à utiliser l’ARCAP en horlogerie, un alliage très résistant à la corrosion et antimagnétique.

C’est justement ce dernier matériau que Richard Mille a choisi pour la platine et les ponts de la nouvelle RM 031 Haute Performance. Rassemblant toute l’expérience des dernières années, cristallisant la notion de performance, ce modèle produit à dix exemplaires seulement multiplie les innovations. A commencer par l’échappement à impulsion directe : développé par Audemars Piguet, cet organe oscillant équipé d’un double spiral et battant à 36'000 alternances par heure n’accuse qu’une variation chronométrique de 0 à 30 secondes par mois, une précision exceptionnelle.

Les moindres détails comptent

Les rouages, eux-aussi, ont bénéficié d’améliorations permettant d’optimiser la transmission de l’énergie : les dents ont adopté un profil spécial, produisant un angle idéal de pression de 20°, un procédé qui s’inspire de la transmission des automobiles. Ce moteur « haute performance », qui jouit en outre de finitions entièrement faites à la main, prend place dans un nouveau boîtier rond quadripartite de 50 mm de diamètre, en platine et titane.

Cette horlogerie, différente de tout ce qui a été fait jusqu’à présent, a séduit amateurs comme collectionneurs à travers le monde, anonymes ou célébrités. Derniers à être tombés sous le charme : l’actrice Natalie Portman, oscarisée en 2011 pour son rôle dans Black Swan, et le sprinter jamaïcain Yohan Blake, vice-champion olympique sur 100 et 200 mètres et champion olympique du 4x100 mètres à Londres durant l’été 2012. Ces deux nouveaux partenaires de la marque ont rejoint la « RM Family », aux côtés du tennisman Rafael Nadal, du golfeur Bubba Watson, du n°1 mondial de polo Pablo Mac Donough, du team de pilotes automobiles composé de Felipe Massa, Jules Bianchi, Martin et Alex Brundle, Romain Dumas, Charles Leclerc, Adrien Tambay, mais aussi des célèbres acteurs Michelle Yeoh et Jackie Chan, ou encore du top model Baptiste Giabiconi. Ce dernier était notamment présent en guest star à l’inauguration de la seconde boutique Richard Mille de Hong Kong, en juillet 2012. Grâce à cette ouverture et à celle d’un premier point de vente en Grande-Bretagne - chez le prestigieux Harrods en décembre 2011 -, la marque dispose à présent, au niveau mondial, de 15 boutiques en nom propre. En plus de cela, les montres Richard Mille sont vendues chez 122 détaillants.

Une légitimité unique

Depuis sa création, la marque Richard Mille aura réussi l’exploit de se hisser avec légitimité au firmament de la haute horlogerie, et ce en très peu de temps. Passionné de bolides anciens, Richard Mille pense les montres avec la même approche que celle qui préside à la construction d’une voiture de course, où châssis, moteur et carrosserie sont conçus en totale cohérence. Il ne pouvait donc se tenir éloigné des circuits, de préférence des événements qui font revivre les belles mécaniques. Depuis dix ans, la marque est ainsi le fidèle partenaire principal et chronométreur officiel du Mans Classic. Cette épreuve internationale, qui a lieu sur le même tracé que les 24 Heures du Mans, ressuscite plus de 80 ans d’histoire du sport automobile. Lorsque deux passions se rencontrent…